La kabbale appliquée au tarot
(Deuxième partie)
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Sections de
l'article 1) Introduction 2) Les trois septenaires 3) Les dix séphires 4) Les caractères hébreux 5) conclusion |
Les trois septenaires
Une des originalités des théories tarologiques
d'Oswald Wirth est
qu'elles proposent, en plus de l'analyse symbolique de chaque
arcane, une structuration de la
totalité des vingt-deux arcanes ensembles (Papus avait précédemment
dessiné des cercles divisés en douze rayons, dans lesquels il faisait
tenir les arcanes majeurs et mineurs). Il semble en cela être le
premier à avoir émis cette possibilité et présente les arcanes en un
unique cercle (1 x
22) ou en deux lignes (2 × 11). Dans le troisième chapitre de la
première partie de l'ouvrage, Le
tarot kabbalistique,
il propose d'écarter le fou pour permettre deux autre modèles basé sur
vingt-et-un arcanes, l'un de sept ternaires (7 × 3) et l'autre, de trois
septenaires (3 × 7). Le
Fou, semble alors à lui seul faire contre-poids aux 21 arcanes du groupe.
Le ternaire, pouvant être assimilé à la trinité chrétienne, résume 1)
le principe agissant, le sujet
; 2) l'action de ce sujet, le verbe
; et 3) l'objet
de cette action. Ces trois concepts, font analogie avec le créateur
(actif), le fait de créer (intermédiaire) et la créature (passive) ; ou
encore l'esprit, l'âme et le corps.
Note : Concernant la structure des 22 arcanes, le livret qui accompagne l'édition artisanale du tarot d'Oswald Wirth propose une théorie plus abordable et en meilleure accord avec la kabbale, puisqu'elle se calque deux fois sur les dix séphiroth (2 × 10) mettant de côté le Fou et le Monde. >> Lire la suite de l'article |
Dès la deuxième partie de
l'ouvrage (p. 36), Oswald Wirth expose « la roue » des
vingt-deux arcanes
Première page de la section
kabbalistique associée au tarot
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